
Amazon, Oracle, Microsoft et le fondateur d'Onlyfans font partie des noms qui ont surgi alors que le président des Etats-Unis cherche à négocier un accord pour la vente forcée de TikTok aux USA.
Guillaume Prévost 04/04/2025
#application #reprise +1
Ecrit par Marie-Laure Blasquez, 13 mai 2021
Le crédit-vendeur est un crédit effectué par le cédant en faveur d'un repreneur. Nous vous expliquons de quoi il s'agit, dans quels cas l'utiliser & quelles clauses sont à regarder de près !
Le crédit-vendeur prend la forme d'un échelonnement du paiement de l'acquisition octroyé par le cédant : un crédit octroyé par le vendeur, comme son nom l'indique.
C'est donc tout simplement un crédit entre particuliers !
Le crédit-vendeur est fortement convoité par les repreneurs, mais très peu par les cédants. Pourquoi ? Parce que le cédant diffère son paiement et prend un risque (voir plus bas) en prêtant au repreneur.
Le crédit-vendeur est donc octroyé quand les cédants n'ont pas le choix :
A noter qu'en France, 30 000 entreprises ferment chaque année sans trouver de repreneurs - et seraient donc prêtes à négocier ce type de termes.
Néanmoins, notons que le marché de la reprise est très actif, avec beaucoup plus de repreneurs que de vendeurs sur les entreprises de plus de 1 M€ de chiffre d'affaires.
La plupart des repreneurs ne seront donc pas enclins à négocier ces termes.
La crise vient renverser un peu la donne, puisque beaucoup d'entreprises ont traversé une période difficile. Pour soutenir les valorisations, les cédants sont donc de plus en plus enclins à négocier les termes grâce à des facilités de paiement.
Un second outil qui revient en force est l'earn-out, qui peut d'ailleurs être une forme déguisée de crédit-vendeur ! Voir notre définition de l'earn-out.
La durée d'un crédit vendeur va généralement de 2 à 5 ans pour une reprise.
Les modalités de remboursement doivent être clairement précisées, tout comme un prêt bancaire le serait. Il peut s'agir de remboursement équivalents chaque année ou dégressifs.
Le taux d'intérêt est entièrement à négocier pour le crédit-vendeur.
💡 L'objectif du crédit-vendeur est de rendre l'opération de rachat viable, attention à ne pas surendetter le repreneur ou à faire peser un risque du fait d'intérêts trop élevés.
Il s'agit du sujet le plus sensible ! En général, le crédit-vendeur représente autour de 30% de la transaction, la banque pouvant monter jusque 70%. Selon les situations, un crédit-vendeur à 50% (voire 100%) peut être négociable. Il faut que le cédant n'ait pas d'autre choix pour accepter ce type de deal.
Toutefois, si le repreneur a un profil solide et peu risqué, cette clause pourra être amenée d'autant plus facilement sur la table.
Attention, un particulier n'a pas, comme une banque, son risque dilué. Si le repreneur ne paie plus, le cédant est à risque. Pour diminuer le risque, des sûretés peuvent être demandées, liées à l'entreprise.
Attention, si le repreneur ne peut pas payer parce que l'entreprise va mal (mauvaise gestion par exemple), avoir des sûretés liées à l'entreprise n'aidera peut-être pas.
Il faut donc bien regarder le profil et la solidité financière du repreneur avant toute signature !
Ce qu'il faut retenir :
Besoin d'aide pour vos négociations ou votre transmission ? Jetez un oeil à nos offres !
Crédits photos :
Unsplash
Partagez cet article :
Amazon, Oracle, Microsoft et le fondateur d'Onlyfans font partie des noms qui ont surgi alors que le président des Etats-Unis cherche à négocier un accord pour la vente forcée de TikTok aux USA.
Guillaume Prévost 04/04/2025
#application #reprise +1
Le Parlement européen a approuvé une révision des règles de TVA, initiée en 2022 et votée fin 2024. Cette réforme peut se résumer en 3 grands axes : la déclaration de la TVA devra se faire de manière numérique et en temps réel, les plateformes en ligne seront redevables du paiement de la TVA si leurs partenaires commerciaux ne remplissent pas cette obligation, et une élargissement du guichet unique est prévu. La réforme vise à prévenir la concurrence déloyale et à lutter contre la fraude à la TVA. Les entreprises économiseront des milliards de dollars, selon Bruxelles.
Guillaume Prévost 19/02/2025
#ecommerce #actualité
En 2024, le e-commerce français confirme son dynamisme et atteint un chiffre d’affaires record de 175,3 milliards d’euros, en hausse de 9,6% par rapport à l’année précédente. Cette croissance est principalement portée par une nette reprise des transactions et les premiers effets du ralentissement de l’inflation.
Fevad 18/02/2025
#ecommerce #actualité +1
La Newsletter consacrée à la vente d'entreprises digitales 📨
Recevez chaque mois études, conseils & veilles stratégiques
© Storybee, 2025 | Concocté avec 💖
© Storybee, 2025 |Mentions Légales | CGU | Confidentialité | Cookies